L’analyse du Global Burden of Disease www confirme la validité des lignes directrices pour une alimentation saine, en soulignant un aspect quelque peu innovant : favoriser l’apport de composants spécifiques favorables de l’alimentation est probablement la stratégie la plus efficace en termes de santé publique.
Cette vision, qui réitère le rôle central d’une bonne nutrition, contraste avec l’approche restrictive, qui a longtemps été considérée comme la plus utile pour lutter contre les principaux facteurs de risque – surpoids et obésité, diabète, hypertension, dyslipidémie.
Pour certains d’entre eux
La soi-disant « nutrition positive », qui se concentre avant tout sur ce qui, tout en modulant favorablement la santé globale, n’est pas consommé en quantité suffisante, est corrélée aux concepts de « nutraceutique » – cette fusion entre « nutrition » et « pharmaceutique » de dont on parle depuis les années.
70 du siècle dernier – et donc avec les nutraceutiques, ces composés généralement présents dans une alimentation variée et complète qui se sont révélés efficaces pour promouvoir et maintenir un état de bien-être, pour moduler le système immunitaire et pour prévenir ou traiter des maladies spécifiques.
- ou plutôt pour certains de leurs composants,
- l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA),
- sur la base d’une analyse minutieuse de la littérature scientifique et des preuves disponibles,
- a autorisé l’utilisation d’indications (allégations) spécifiques nutritionnelles et sanitaires.
Permettant et régulant ainsi la communication au public des bénéfices liés à la consommation de nutriments ou des effets nutritionnels et physiologiques, pour autant qu’ils soient présents dans le produit final en quantités significatives et sous une forme utilisable par l’organisme.
Chaque allégation correspond à une définition précise des effets fonctionnels associés
ui ont été déclarés pertinents pour la santé et le bien-être.
Il a été reconnu que le maintien d’un « renouvellement » adéquat de protéines, essentielles à la formation et au maintien des organes et des tissus, est 2 à 3 fois supérieur à l’apport en protéines dans l’alimentation5 ;
- la biodisponibilité, c’est-à-dire la bonne utilisation par une partie de l’organisme l’organisme des différentes substances, et notamment des vitamines et des minéraux, est considéré comme crucial pour les fonctions qui leur sont associées ;
- la protection des cellules (ADN, protéines, lipides) et des lipoprotéines LDL contre le stress oxydatif est reconnue comme un effet physiologique bénéfique ; des effets positifs ont été établis sur la fluidité des membranes cellulaires et vasculaires ;
Les acides gras polyinsaturés de la série oméga-6 et de la série oméga-3 sont définis comme essentiels pour l’organisme qui n’est pas capable de synthétiser de novo les précurseurs (acide linoléique et alpha-linolénique) et qui doit donc les introduire par l’alimentation en quantités définies.
Du point de vue physiologique, certains aspects particulièrement intéressants ont émergé des études les plus récentes, mais non moins solides.
C’est le cas du microbiote (le complexe de micro-organismes intestinaux) et des gènes associés (microbiome) : en effet, de plus en plus de preuves soutiennent leur rôle dans la modulation de la santé à différents niveaux, notamment le contrôle de la fonction immunitaire et la réponse inflammatoire.
Déjà défini par l’EFSA comme un effet physiologique positif
- Bien que l’adoption d’un style alimentaire varié et équilibré, en particulier chez les personnes physiquement actives, soit considérée comme suffisante pour garantir tous les nutriments nécessaires à la population générale en bonne santé.
- De plus en plus d’observations épidémiologiques soutiennent la nécessité d’accorder une plus grande attention à la couverture des besoins nutritionnels et au soutien des les fonctions physiologiques du corps, même dans les pays les plus industrialisés.
L’apport quotidien recommandé en Italie pour les principaux macro et micronutriments est indiqué dans les tableaux LARN (Niveaux de référence de nutriments et d’énergie pour la population italienne), mis à jour périodiquement par la Société italienne de nutrition humaine, qui soulignent comment les quantités optimales ne sont pas identique pour toutes les couches de la population.
6 Et pas seulement : ainsi que les catégories les plus fragiles, comme les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes, et sur les sujets dont le mode de vie implique un besoin accru en nutriments sélectionnés ou en calories (comme les sportifs).
Ou les travailleurs engagés dans des activités très actives physiquement
Aujourd’hui l’attention se porte également sur les personnes qui, en l’absence de raisons de santé et d’indications médicales, excluent de manière indépendante des nutriments ou des aliments spécifiques ou des aliments complets de leurs catégories d’aliments diététiques.
- Les conséquences des régimes d’exclusion en termes d’apport en macro et micronutriments et en composants mineurs biologiquement actifs varient en fonction du régime, de la rigueur avec laquelle il est suivi et des caractéristiques individuelles.
- Par exemple, le groupe de travail de la Société italienne de nutrition humaine7 et les Sociétés italiennes de médecine périnatale et de pédiatrie ont exprimé leur point de vue sur les régimes végétaliens et leurs effets possibles sur la qualité de l’alimentation en ce qui concerne la grossesse et l’âge de développement.8
Enfin, on ne peut manquer de mentionner l’interaction entre alimentation et modèle génétique : d’une part, grâce à la nutrigénétique (le terme a été inventé en 1975), il est possible de définir la correspondance entre la quantité et la qualité des nutriments et de l’ADN individuel ; d’autre part, la nutrigénomique étudie les corrélations entre apport alimentaire et modifications génétiques.