Le mois de l'ESS

« La citoyenneté est le fait pour une personne, pour une famille ou pour un groupe, d’être reconnu comme membre d’une cité (aujourd’hui d’un État) nourrissant un projet commun auquel ils souhaitent prendre une part active. La citoyenneté comporte des droits civils et politiques et des devoirs civiques définissant le rôle du citoyen dans la cité et face aux institutions. Au sens juridique, c’est un principe de légitimité : un citoyen est un sujet de devoir ».

La citoyenneté est aussi une composante du lien social. C’est, en particulier, l’égalité de droits, et de devoirs, associées à la citoyenneté qui fonde le lien social dans la société démocratique moderne.

L’être humain, l’individu joue un rôle fondamental dans l’espace qui l’entoure et qui l’englobe.

Mais la plupart du temps ce rôle, sa valeur ajoutée, son sens, sont cachés, méprisés, évités et incompris. Souvent réduits et confinés à des rôles « passifs », les individus se retrouvent à subir l’espace et le territoire qui les entourent, sans avoir la possibilité, ni le courage d’interagir.

Mais comment prétendre à une économie sociale et solidaire, si le citoyen n’a pas les « outils » et « le courage » pour comprendre le territoire qui l’entoure ? Le citoyen a le droit et le « devoir » de ne pas subir l’espace et le territoire qui l’entourent: il doit le lire, le comprendre et être en mesure de le questionner.

Enfin, chaque territoire a son propre « rythme », un rythme « chargé d’émotions », des « émotions » qui sont tout simplement l’expression de langages non verbaux, produit par chaque individu.

C’est ce rythme qui constitue la « lymphe » du lien social et de la citoyenneté : une source pour alimenter l’intérêt collectif, le fonctionnement démocratique, le développement durable et l’innovation sociale, les principes clé de l’économie sociale et solidaire.

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